Déclaration de
Santiago de Chile
•
1. S’ouvrir au monde (autres disciplines)
•
2. Le patrimoine en vue de jouer un rôle social
•
3. Véritable accès aux collections / muséographie,
évaluation, formation
•
4. Développer la conscience des problèmes liés à l’
–
Écologie et le développement social
–
Urbanisation
–
Éducation permanente
Définition de l’ICOM (1974) : « Le musée est une
institution permanente, sans but lucratif, au service de la société et de son
développement, ouverte au public et qui fait des recherches concernant les
témoins matériels de l'homme et de son environnement, acquiert ceux-là, les
conserve, les communique et notamment les expose à des fins d'études,
d'éducation et de délectation ».
Ecomusée
Écomusée. n.m. – « Institution
muséale qui associe, au développement durable d’une communauté, la
conservation, la présentation et l’explication d’un patrimoine naturel et culturel détenu par cette même communauté,
représentatif d’un milieu de vie et de travail, sur un territoire donné,
ainsi que la recherche qui y est attachée ». (A. Desvallées)
•
Pas
de bâtiment mais un territoire
•
Réseau
et antennes
•
Pas
de collections, objets du territoire
•
Pas
de visiteurs ni touristes, mais des utilisateurs
•
… ce
n’est plus un musée ! (Jean Chatelain)
« Car l’écomusée est l’instrument privilégié du
développement communautaire. Il ne vise pas d’abord à la connaissance et à la
mise en valeur d’un patrimoine il n’est pas un simple auxiliaire d’un
système éducatif ou informatif quelconque il n’est pas un moyen de
progrès culturel et de démocratisation aux œuvres éternelles du génie humain.
En cela, il ne peut s’identifier au musée traditionnel et leurs définitions respectives
ne peuvent pas concorder ». (H. de Varine, 1978)
Un outil :
•
Pour
découvrir son identité
•
De
développement social
•
D’auto-éducation
•
Pour
changer le monde des musées
•
A
jeter après emploi…
•
Une base de données pour la communauté
•
Un observatoire du changement et un appui pour les
réactions
•
Un lieu de discussions, de rencontres, d’initiatives
•
Une vitrine qui révèle la communauté à elle même (et
aux visiteurs)
(H. de Varine, 1978)
La nouvelle
muséologie
« La nouvelle
muséologie, qui a largement influencé la muséologie dans les années
1980, regroupe un certain nombre de théoriciens français depuis le début des
années 1980, puis internationaux à partir de 1984. Se référant à un certain
nombre de précurseurs ayant publié, depuis 1970, des textes novateurs, ce mouvement
de pensée met l’accent sur la vocation sociale du musée et sur son caractère
interdisciplinaire, en même temps que sur ses modes d’expression et de
communication renouvelés.
Son intérêt va surtout vers les nouveaux types de musées
conçus en opposition au modèle classique et à la position centrale qu’occupent
les collections dans ces derniers : il s’agit des écomusées, des musées de
société, des centres de culture scientifique et technique et, de manière
générale, de la plupart des nouvelles propositions visant à l’utilisation du
patrimoine en faveur du développement local. »
(concepts clés de la muséologie, 2010)
« Je
ne me lasserai donc pas de le répéter: notre muséologie n’est apparue nouvelle
que dans la mesure où la muséologie avait vieilli. Le mouvement que nous avons
initié […] s’est plutôt voulu un retour aux sources […] et les principes
qu’elle met en œuvre n’ont rien de révolutionnaire. » (André Desvallées,
1992)
La Nouvelle muséographie
•
« tend
à faire disparaître le fossé qu’avait mis le XIXe siècle entre le spectateur et
l’objet muséalisé;
•
En
même temps, elle sait garder une certaine distance pour l’objet obsolète ou
exotique muséalisé et l’utilise comme élément de base de son langage;
•
Elle
a créé un langage mettant en conversation l’objet déjà distancié et l’objet
d’usage courant;
•
De
ce fait, elle a créé un genre nouveau qui n’est pas seulement expression d’une
réalité scientifique mais création, au même titre qu’une œuvre d’artiste »
(André
Desvallées, 1992)
L’appellation « musées
de société » rassemble « les musées qui partagent le même
objectif : étudier l’évolution de l’humanité dans ses composantes sociales
et historiques, et transmettre les relais, les repères pour comprendre la
diversité des cultures et des sociétés. »
(Barroso et Vaillant,
1993).
« De
toute façon, ne nous étonnons pas s’il arrive que la nouvelle muséologie
disparaisse: c’est qu’elle se sera fondue dans la muséologie officielle, car
elle n’est pas faite pour veillir, puis que nous avons souligné qu’elle n’avait
pas d’âge ». (Desvallées, 1992)
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